Infos Utiles

E-commerce

1 - L'explosion du coût des contenus digitaux

2 - Mettre en place une filière de production de contenus digitaux

3 - L'e-commerce a considérablement renforcé les positions oligopolistiques de quelques très grandes entreprises

4 - Les distorsions de concurrence en faveur des plateformes digitales chinoises

5 - Les distorsions de concurrence en faveur d'Amazon

6 - La Commission Européenne protège plus les consommateurs que ses industriesg

7 - Le live shoping

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I - L'explosion du coût des contenus digitaux

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Pour chaque produit, il faut prendre une série de photos sous différents angles, voire faire une vidéo, pour chacun des différents canal de communication et différents univers de style.

Des photos spécifiques pour chaque canal de communication

Des photos de différents styles

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II - Mettre en place une filière de production de contenus digitaux

Coordonner plusieurs équipes différentes, habituées jusqu’ici à travailler chacune de leur côté :

Centraliser et industrialiser le processus de production des contenus digitaux

Antonio Farini, directeur informatique, CEO de la gestion relation client (CRM) et de la division digital & e-commerce du groupe Max Mara : "Les créatifs de notre groupe de mode développent des produits tous les six mois, qui sont ensuite industrialisés. On l’a toujours fait, mais on n’avait pas compris que pour les contenus digitaux s’applique le même processus de créativité, puis d’industrialisation",

Depuis 2012, l'entreprise a centralisé en grande partie la production des contenus digitaux, auparavant gérés par différentes divisions. Cela a permis de rationaliser les typologies de contenus et leur coût de réalisation, tout en accélérant les process .

Antonio Farini, "aujourd’hui, si l’on ne livre pas l’image du produit au bon moment, c’est devenu un problème déterminant. Son absence se voit tout de suite".

"Il faut une approche transversale, passant d’un modèle, où chaque canal suit sa logique, à une coordination globale, en s’occupant d’emblée de tout l’ensemble. Cela demande de s’ouvrir pour partager vision, budget et idées, et implique aussi un important changement de management", renchérit Stefano Righetti, CEO d’Hyphen, partenaire de longue date de Max Mara. "Il y a une histoire nouvelle, qui s’écrit tous les trois mois à travers les contenus digitaux, avec un nombre de données impressionnant offrant un retour sur investissement de ces contenus, car on peut en mesurer la prestation", rappelle-t-il.
 
La course vers la troisième dimension a démarré avec le gaming et va s’accentuer avec le métavers. "Le monde du gaming va dépasser ceux du divertissement et du cinéma réunis. Il compte des milliards de participants. C’est certainement un terrain privilégié pour les marques", estime Tommaso Nervegna, Metaverse strategy lead chez Accenture.

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III - L'e-commerce a considérablement renforcé les positions oligopolistiques de quelques très grandes entreprises

La nouvelle économie digitale est née avec l'illusion que les petits producteurs allaient pouvoir créer leur propre communauté de clients, sans passer par les intermédiaires qui filtrent l'accès au marché (distributeurs, entreprises publicitaires, presse et autres médias).

Aujourd'hui, on observe au contraire une concentration croissante de l'e-commerce sur quelques très grandes entreprises en position monopolistique. Ceci s'explique par:

--> L'instabilité technologique, qui fait exploser les coûts informatiques.

.--> L'instabilité réglementaire, qui rend obsolète du jours au lendemain le modèle économique sur lesquelles se sont construites les entreprises de la nouvelle économie.

--> La nouvelle Réglementation Générale sur la Protection des Données (RGDP), qui a multiplié par deux le coût d'acquisition d'un nouveau client pour les petites structures  (lire article Fashion Network).

A l'opposé de la vision utopique d'internet, le "coût d'entrée" d'une entreprise sur le marché de l'e-commerce est devenu plus élevé que le "coût d'entrée" sur le marché physique en magasin.

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IV - Les distorsions de concurrence en faveur des plateformes digitales chinoises

Shein, Temu, Ali Express s'emparent très rapidement d'une part importante du marché français et contribuent à la disparition des enseignes nationales, car ces multinationales chinoises bénéficient de nombreuses distorsions de la concurrence en leur faveur :

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V - Les distorsions de concurrence en faveur d'Amazon

14 avril 2022 : Amazon France à nouveau sanctionné pour des clauses "déséquilibrées"

Instance américaine de promotion de l'économie locale, l'Institute for Local Self-Reliance avait tiré la sonnette d'alarme en dénonçant le fait qu'Amazon invisibilise massivement les offres ne recourant pas à ses services de "fulfillment" (gestion du stockage et de l'expédition), et que le recours à ses services publicitaires ne serait plus une option pour émerger au sein de l'offre colossale. Des services coûteux qui feraient qu'Amazon capterait désormais 34% du montant des ventes réalisées par ses vendeurs. Chiffre contesté par le groupe américain.

Surtout, les clauses qu'Amazon présente comme une protection contre les prix abusifs avaient subi un feu nourri de la part de l'institut. Si Amazon détecte un prix inférieur sur un autre portail, ses vendeurs peuvent se voir retirer leur badge Prime, le bouton "acheter maintenant", et même disparaître au fin fond des résultats de recherche. Impossible donc aux vendeurs tiers de répercuter seulement sur Amazon les surcoûts liés au recours à ses services maison: c'est l'ensemble de la politique de prix des vendeurs qui doit s'aligner sur Amazon, qui s'assure ainsi les prix les plus bas.

"En contraignant les vendeurs à augmenter leurs prix sur d'autres sites pour s'aligner sur ceux d'Amazon, le géant de la technologie peut continuer à augmenter les frais des vendeurs sans subir de répercussions", déplore l'Institute for Local Self-Reliance. "Sous le poids de ces frais, la plupart des vendeurs ne parviennent pas à créer des entreprises durables", précise l'organisation américaine de défense du commerce de proximité. 

Instance américaine de promotion de l'économie locale, l'Institute for Local Self-Reliance avait tiré la sonnette d'alarme en dénonçant le fait qu'Amazon invisibilise massivement les offres ne recourant pas à ses services de "fulfillment" (gestion du stockage et de l'expédition), et que le recours à ses services publicitaires ne serait plus une option pour émerger au sein de l'offre colossale. Des services coûteux qui feraient qu'Amazon capterait désormais 34% du montant des ventes réalisées par ses vendeurs. Chiffre contesté par le groupe américain.

Surtout, les clauses qu'Amazon présente comme une protection contre les prix abusifs avaient subi un feu nourri de la part de l'institut. Si Amazon détecte un prix inférieur sur un autre portail, ses vendeurs peuvent se voir retirer leur badge Prime, le bouton "acheter maintenant", et même disparaître au fin fond des résultats de recherche. Impossible donc aux vendeurs tiers de répercuter seulement sur Amazon les surcoûts liés au recours à ses services maison: c'est l'ensemble de la politique de prix des vendeurs qui doit s'aligner sur Amazon, qui s'assure ainsi les prix les plus bas.

"En contraignant les vendeurs à augmenter leurs prix sur d'autres sites pour s'aligner sur ceux d'Amazon, le géant de la technologie peut continuer à augmenter les frais des vendeurs sans subir de répercussions", déplore l'Institute for Local Self-Reliance. "Sous le poids de ces frais, la plupart des vendeurs ne parviennent pas à créer des entreprises durables", précise l'organisation américaine de défense du commerce de proximité. 

"Une enquête effectuée par le SNE de la DGCCRF à la suite du jugement du tribunal de commerce de Paris du 2 septembre 2019 condamnant Amazon a mis en évidence l’existence et la persistance dans le contrat 'Amazon Services Europe Business Solutions' et les politiques des programmes conclus avec les vendeurs tiers sur la plateforme 'amazon.fr' de dispositions contractuelles créant un déséquilibre significatif dans les droits et obligations des parties et de plusieurs non-conformités au règlement européen (UE) 2019/1150".

Onze clauses avait été ciblées par Bercy

De son côté, l'instance américaine de promotion de l'économie locale, l'Institute for Local Self-Reliance dénonçaitles pratiques anti-concurretielles d'Amazon :

"En contraignant les vendeurs à augmenter leurs prix sur d'autres sites pour s'aligner sur ceux d'Amazon, le géant de la technologie peut continuer à augmenter les frais des vendeurs sans subir de répercussions", déplore l'Institute for Local Self-Reliance. "Sous le poids de ces frais, la plupart des vendeurs ne parviennent pas à créer des entreprises durables", précise l'organisation américaine de défense du commerce de proximité. 

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VI - La Commission Européenne protège plus les consommateurs que ses industries.

L'Allemagne, voulant avoir un accès au marché automobile chinois, bloque toute tentative européenne de protéger nos industries.

Les fonctionnaires de la Commission Européenne donnent la priorité à la protection des consommateurs. Depuis 2024, ils commencent à réglementer l'activité en Europe des géants de l'internet, y compris les chinois Shein, AliExpress (Alibaba), TikTok, Temu. .

26 avril 2024 : L'Union européenne durcit le cadre pour Shein,

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VII - Le live shoping

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15  avril 20éé : Véritable phénomène en Chine, le live shopping émerge en Europe

Le live shoping est pratiqué depuis 2013 en Chine, où il connait un grand succès auprès de la jeune génération.

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7.1 - Les raisons du succès du live shoping

 "'humain, c'est précisément ce qu'il manque au e-commerce. Le live shopping y introduit la notion de conseil que l'on pouvait jusque-là attendre des points de vente. Ce ne sont pas que des vidéos: c'est interactif. On a donc le meilleur des deux mondes."

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L'interactivité

Un divertissement live

Le live shoping est un moment de divertissement, sympathique et ludique capable de séduire l’Internaute

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7.2 - Les coûts d'investissements et de fonctionnement du live shoping exige

Investissements

Coûts de fonctionnement

Le Printemps forme ses Personnal Shoper pour qu'ils deviennent les influenceurs animant ses séances de live shoping dans un studio dédié.

Maud Funaro, directrice générale de la transformation pour le Printemps : "Nos personal shper sont au cœur de notre stratégie omnicanale. Ils peuvent incarner l’offre, la curation, le regard de l’enseigne. Ce sont eux qui font la sélection des produits pour le live shopping, qu’ils animent. C’est une manière pour eux de se présenter, de se faire connaître et de recruter de nouveaux clients. Nous souhaitons digitaliser et démocratiser le service du personal shopper. Pour nous, c’est aussi l’occasion de parler de ce que nous faisons",.

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7.3 - Le live shoping "one to one"

Le personal shopper qui s"est constitué une communauté de clients peut développer une activité de live shopping en "one to one".

Fashion Network

11 mai 2022 : Luxe et mode: comment gérer l’explosion des contenus digitaux ?

14 avril 2022 : Amazon France à nouveau sanctionné pour des clauses "déséquilibrées"